Entreprendre, du rêve à la réalité
Saviez-vous que près d’une personne sur trois rêve d’entreprendre un jour dans nos pays? Pourtant, très peu le font réellement…
Une de mes plus grandes fiertés, c’est de m’être lancée malgré mes craintes et mes peurs. Et je ne peux qu’encourager aux personnes ayant un chouette projet en tête à en faire de même. Pourtant, la réalité de l'entrepreneuriat est challenging et demande beaucoup d’énergie et de courage.
Je trouvais intéressant de partager avec vous mon point de vue sur les différents aspects du métier, les bons comme les moins bons, en vous donnant mes petits conseils au passage. Le but de cet article et de ceux qui viendront prochainement autour de ce même sujet, est de démystifier cette aventure qu’est l'entrepreneuriat.
Dans un premier temps, j’aimerais partager avec vous la première chose que j’ai apprise en créant Assaya et que j’ai peut-être sous-estimée avant de me lancer. C’est qu’il faut savoir être un véritable couteau Suisse ! A partir du moment où l’on devient entrepreneur, l’ensemble de la réalité de l’entreprise repose sur nous. Un tas de tâches auxquelles on avait pas fait attention nous tombent dessus alors qu'elles ne sont pas liées à notre domaine d’expertise. Du coup, bye bye la zone de confort, hello les nouvelles compétences à acquérir.
Entreprendre, et surtout entreprendre SEULE, entraîne donc que l’on doive tout apprendre, chercher les informations dans un premier temps SEULE. Il faut chercher en permanence à se former. Je ne compte plus les heures passées à glaner des informations sur internet, dans les livres ou dans l’actualité. La connaissance ne s’invente pas, et même si on apprend beaucoup en faisant des erreurs, tout n’est pas toujours facile !
Bien-sûr, il est impossible de ne pas échouer un jour où l’autre. Et puisque l’échec est le fondement de la réussite, alors il faut savoir tenir bon : louper son coup, apprendre et réessayer.
Honnêtement, je ne suis pas tous les jours optimiste. Il m’arrive souvent de prendre peur, de vouloir tout arrêter. Je me sens comme au pied d’une montagne, je fixe le sommet et je me dis que je n’y arriverai jamais. Il y a tant à faire, tant à escalader avant d’arriver là-haut ! Puis, aussi vite que le coup de blues arrive, il repart. Chassé par un coup de téléphone, un mail, un échange avec une cliente qui me remémore instantanément pourquoi je me suis lancée et surtout, pourquoi j’adore mon métier. Et c’est reparti ! L’inspiration et l’ambition reviennent.
Pour éviter ces petits moments de doute j’ai appris à arrêter de fixer le sommet. Je regarde où je mets les pieds. Je fais un pas à la fois et c’est sans doute la meilleure manière pour moi de rester motivée. Chaque petite réussite compte beaucoup.
N’hésitez pas à partager cet article, à faire un tour sur la boutique et à me suivre sur les réseaux sociaux pour m’accompagner dans mon aventure !
A bientôt,
Juliette